A une courte majorité, les parlementaires européens ont adopté la modification de la directive Energies renouvelables en limitant l’incorporation des agrocarburants de première génération (issus de cultures alimentaires) dans les carburants traditionnels à 6 % au lieu de 10 % selon l’objectif précédent pour 2020. Les associations se disent déçues par le manque d’ambition du Parlement, alors même que les effets désastreux de cette culture sur la déforestation, les changements d’affectation des sols indirects (CASI) et la faim dans le monde sont de plus en plus évidents et que les industriels du secteur agroalimentaire soulignent eux-mêmes les dangers qui en résultent pour les prix alimentaires et les ressources en eau.