Les filiales sud-africaines de Société générale et de la banque britannique Barclays (ABSA Bank) ont été respectivement condamnées à des amendes de 2 millions et 10 millions de rands (136 000 et 681 000 euros) par la banque centrale sud-africaine. Celle-ci met en cause des défaillances des deux banques dans les systèmes de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, notamment au niveau de la vérification de l’identité des clients, sans toutefois notifier de faits établissant leur culpabilité. ABSA Bank avait déjà été épinglée dans le pays pour les mêmes motifs, avec une première condamnation en 2014. Société générale, dont le système de lutte anti-fraude repose sur le respect des législations locales et la connaissance du client, a donc encore des progrès à faire sur ces deux points pour poursuivre son développement en Afrique. Le fait que la sanction puisse être annulée si la banque se met en conformité avec la législation du pays d’ici à deux ans pourrait constituer une motivation supplémentaire.