La dernière étude de CFIE-conseil sur la transparence des rapports de RSE montre que cette transparence a très peu évolué entre 2015 et 2016 (2,8 % de progression). Certes, il ne s’agit que d’une moyenne, mais ne reflète-t-elle pas l’installation d’une certaine forme de routine dans les politiques menées par les entreprises et une diminution de l’envie d’élargir le périmètre de l’action sociétale ? Pourtant, l’environnement des entreprises continue à évoluer. Vite. Très vite même. Les parties prenantes réagissent avec de plus en plus de vigueur, voire de virulence, et ces réactions ne devraient pas s’atténuer avec l’exacerbation des contextes politiques au plan mondial. D’où, peut-être, l’intérêt pour une entreprise d’élargir son périmètre de responsabilité et sa sphère d’implication dans la société, afin de renforcer le lien, l’assise et le partage de la valeur créée. Le tout avec un zeste d’humilité évidemment, pour éviter de susciter la défiance et les effets boomerang.