Le Ceres (un réseau qui vise à mobiliser les entreprises et la communauté financière en faveur d’une meilleure responsabilité sociale et environnementale) a publié un rapport intitulé Hydraulic Fracturing and Water Stress : Water Demand by the Numbers. A partir de l’indicateur du WRI (World Resource Institute), l’étude compare les besoins en eau, entre janvier 2011 et mai 2013, de 39 294 puits de gaz et de pétrole de schiste situés aux Etats-Unis et au Canada, avec les zones de stress hydrique. Près de la moitié des puits étudiés se trouvent dans une zone de stress hydrique fort ou extrême. Ainsi, si la fracturation hydraulique représente souvent moins de 2 % environ des besoins des Etats américains, elle peut, localement, égaler les besoins de la totalité de la population d’un comté. Des recommandations sont formulées pour aider les industriels à maîtriser leur consommation d’eau et réduire la menace d’un approvisionnement insuffisant. Les banques et les investisseurs sont, quant à eux, appelés à prendre conscience de ce problème et incités à faire pression sur les industriels pour qu’ils prennent en compte ces risques. Le rapport propose également de nombreuses études de cas, ainsi que la consommation d’eau par opérateur.