Les scientifiques estiment que près d’un millier de substances seraient susceptibles d’être des perturbateurs endocriniens. Ces produits peuvent conduire à des dérèglements hormonaux, favorisant ainsi l’émergence de pathologies chroniques : obésité, maladies neurodégénératives, cancers… Un rapport d’information de la commission des affaires européennes du Parlement français, présenté par le député écologiste de l’Hérault Jean-Louis Roumegas, souligne l’urgence de légiférer en la matière, en précisant qu’au niveau européen, seul le règlement REACH traite de la question des perturbateurs endocriniens et qu’il n’en mentionne que quatre.