Dans son rapport intitulé Energy Technologies Perspectives, rendu public le 12 mai, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) indique que pour maintenir le réchauffement climatique à 2° C d’ici à 2050, le montant des investissements devrait s’élever à 44 000 milliards de dollars (contre 36 000 milliards pour le montant calculé il y a deux ans). Parallèlement, les appels à désinvestir des secteurs d’énergie carbonée se multiplient et insistent sur le fait que si la demande en énergie fossile ne se ralentit pas de manière substantielle, l’augmentation de la température dépassera largement 2° C. Dans ce contexte, le 7 mai dernier, l’université de Stanford (Californie) a décidé que ses fonds de dotation n’investiraient plus désormais dans des sociétés dont l’activité principale est le charbon. Stanford, dont les fonds de dotation se montent à près de 19 milliards de dollars, est la première université américaine majeure à adopter une telle décision.