Le ministre du Commerce et de l’Industrie du Mozambique a annoncé fin juillet que son pays pourrait approvisionner la société Coca-Cola en sucre. Une aubaine quand on connaît l’énorme appétit de la firme d’Atlanta pour cette denrée. Si l’accord est conclu, les parties se devront d’examiner au moins quatre problématiques ayant trait au développement durable : que les nouvelles terres attribuées à la culture de la canne à sucre ne soient pas à l’origine d’expropriations forcées, que les droits sociaux des travailleurs des plantations soient respectés, qu’ils puissent aussi bénéficier d’une activité vivrière, et que la consommation d’eau des plantations soit en adéquation avec la disponibilité hydrique des zones d’implantation. Ce dernier point est d’une importance capitale, puisque l’empreinte hydrique des ingrédients entrant dans la composition d’un Coca-Cola représente 70 fois au moins celle de la production directe de ladite boisson.