Le spécialiste de la gestion d’électricité Schneider Electric a entrepris de négocier un nouveau contrat de travail dans six de ses unités de production situées aux Etats-Unis. Quatre ont accepté la proposition faite par la direction, mais deux d’entre elles l’ont repoussée (à Oxford dans l’Ohio et à Peru dans l’Indiana) et ont engagé un mouvement de grève. Les grévistes protestent notamment contre le retrait ou le gel de leur plan d’épargne-retraite et la faible revalorisation des rémunérations accordée par la proposition. Pour soutenir les revendications, le responsable de la section syndicale de l’usine d’Oxford précise que dans le cadre du two-tier wage system en vigueur dans l’entreprise (système qui consiste à concilier deux niveaux de rémunération selon que le salarié est un nouveau salarié ou non), les travailleurs du niveau le plus bas devraient bénéficier au moins d’un salaire de subsistance, ce qui n’est pas le cas. De son côté, la direction indique que le contrat proposé est juste et qu’elle se réjouit qu’il ait été accepté par quatre des sites.