D’après le rapport Perspectives sur l’état de l’énergie en Afrique en 2026 publié à l’occasion de l’African Energy Week, les dépenses mondiales consacrées aux investissements dans l’exploration et la production de pétrole et de gaz atteindront 504 milliards de dollars d’ici 2026. Le 27 octobre 2025, un consortium d’associations a de son côté publié une cartographie qui recense 601 « bombes carbone » à travers le monde. Menés à leur terme, ces projets généreront 11 fois plus de GES que le plafond à ne pas dépasser pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. D’autres ONG alertent sur la contribution considérable aux émissions de GES des grandes sociétés d’élevage ainsi que sur leur stratégie de croissance. Pendant ce temps, les technologies de rupture, comme l’aciérie verte de Stegra en Suède, peinent à trouver les ressources pour financer leur développement. Mais peut-on réellement engager la transition nécessaire sans ruptures ?
