En 2022, quatre chauffeurs Uber ont intenté une action contre la société de transport avec chauffeur Uber devant le tribunal du travail néo-zélandais au sujet de leur statut professionnel. Ils ont fait valoir que les chauffeurs devraient être considérés comme des employés plutôt que comme des travailleurs indépendants, et qu’ils devraient avoir droit à des avantages tels que des congés payés et un salaire minimum. Le tribunal du travail a statué en faveur des chauffeurs. Uber a fait appel contre cette décision en 2024, mais sans succès. La société s’est alors tournée vers la Cour suprême. Le 17 novembre 2025, les juges ont, à l’unanimité, une nouvelle fois rejeté l’appel.
Selon le tribunal, ni les conducteurs ni les passagers ne peuvent se choisir mutuellement. Uber tire ses revenus de la facturation des trajets et résout les difficultés qui peuvent survenir lors des courses. De fait, il paraît compliqué d’admettre qu’un passager pense conclure un contrat avec le chauffeur en montant dans sa voiture. Pour l’instant, cette décision ne concerne que quatre chauffeurs et partenaires de livraison. Les syndicats espèrent cependant qu’elle pourra inciter le gouvernement à retirer un projet de loi qui empêcherait justement certains entrepreneurs de faire valoir leur statut d’employé.
