Malgré quelques messages optimistes, le coût énergétique de l’IA reste une préoccupation. Les rapports récents du Shift Project et de l’American Council for an Energy-Efficient Economy le rappellent, et les deux organisations apportent des préconisations. L’IA préoccupe aussi les défenseurs des droits. OpenAI vient ainsi d’annoncer que son application Sora pourra utiliser des œuvres protégées, sauf refus préalable explicite des ayants droit. Mais la communauté réagit. La Californie a tout juste adopté une loi pour encadrer l’IA, et le syndicat international IndustriALL a publié un guide à l’attention de ses affiliés. Une autre fédération internationale, UNI Global Union, rejoint le mouvement associatif pour demander à BNP Paribas de couper ses liens avec les entreprises impliquées dans l’occupation des territoires palestiniens. Au Kenya, la société civile réclame à la justice d’interdire l’utilisation de pesticides qu’elle estime dangereux, et au Texas, une militante écologiste obtient la suspension d’une usine de granulés en plastique. Le Kerala devient le premier État indien à instaurer une politique s’appuyant sur des critères E, S et G. De quoi mettre un peu de baume au cœur, alors que la Net-Zero Banking Alliance (NZBA) a définitivement jeté l’éponge et que le Parlement européen a adopté une position qui réduit encore le champ d’application des futures directives européennes sur le devoir de vigilance et le reporting ESG proposées par la Commission (paquet législatif omnibus).
