Aux États-Unis, les géants du Net relancent l’industrie nucléaire pour alimenter leurs centres de données

Google, Amazon et Microsoft ont tous fait de l’énergie nucléaire un élément clé de leurs stratégies visant à réduire les émissions associées à la croissance rapide des centres de données due à l’intelligence artificielle. En septembre dernier, Microsoft a ainsi signé une convention pour remettre en route un réacteur hors service à Three Mile Island.

Amazon et Google, de leur côté, ont signé de nouveaux accords en vue de construire des petits réacteurs nucléaires modulaires de nouvelle génération. Ceux-ci peuvent être déployés relativement rapidement et dans des endroits plus variés que les centrales nucléaires conventionnelles.

De cette manière, Amazon a signé un accord avec Dominion Energy Virginia (300 mégawatts). En Pennsylvanie, l’entreprise va bâtir un autre centre de données adossé à une centrale nucléaire (Susquehanna). Amazon a aussi annoncé, le 16 octobre 2024, avoir signé un contrat avec Energy Northwest (État de Washington) pour quatre réacteurs qui fourniront 320 mégawatts d’électricité à partir du début des années 2030. Le géant du Web va également investir dans X-energy, qui développe les systèmes qui seront utilisés dans ces centrales.

Quant à Google, il a déclaré le 14 octobre qu’il avait signé un accord avec Kairos Power pour ajouter 500 mégawatts d’énergie sans carbone disponibles 24 heures sur 24 au réseau électrique américain à partir de 2030. Kairos commercialise un réacteur nucléaire avancé qui utilise du sel fondu plutôt que de l’eau pour le refroidissement.