Sanofi est une nouvelle fois condamnée dans l’affaire de la Dépakine

La Dépakine est un médicament commercialisé par Sanofi pour le traitement de l’épilepsie. Mais son principe actif, le valproate de sodium, comporte un risque de malformations congénitales pour le fœtus. Dès le 28 septembre 2016, l’APESAC (Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant) a indiqué sa volonté d’intenter une action de groupe à l’encontre du laboratoire français. L’APESAC reproche à Sanofi des lacunes dans l’information communiquée aux patientes. Depuis, l’entreprise a été condamnée à plusieurs reprises dans cette affaire.

Le 9 septembre 2024, la société a été une nouvelle fois sanctionnée. Le tribunal judiciaire de Paris a déclaré que Sanofi était « responsable d’un défaut d’information des risques malformatifs et neurodéveloppementaux de la Dépakine, qu’elle commercialisait, [et] du maintien en circulation d’un produit qu’elle savait défectueux ». La justice a estimé qu’elle était à l’origine des problèmes de santé des deux enfants de Marine Martin, la présidente lanceuse d’alerte de l’APESAC, et l’a condamnée à verser près de 300 000 euros à la famille.