Finalement, par rapport à ce qui était prévu dans les sondages, peu de surprises sont sorties des urnes à la suite des élections européennes des 8 et 9 juin 2024. Les écologistes et les centristes (Renew…) reculent nettement, le Parti populaire européen (droite) reste le groupe le plus représenté, l’extrême droite progresse légèrement. Elle obtient cependant 20 % des sièges avant résultats définitifs et répartition des non-affiliés (contre 18 % précédemment). L’Italie, l’Allemagne et la France, dont le président a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale après la publication des résultats, fourniront environ 55 % des sièges de l’extrême droite. Conscientes des enjeux que représentaient ces élections, des organisations patronales se sont exprimées avant le scrutin. En Allemagne, certaines ont mis en garde les électeurs contre les extrêmes. En France, une coalition d’une vingtaine de mutuelles a publiquement interpellé les principaux candidats pour connaître leurs engagements sur les pesticides, le bio, l’amiante, la santé publique. Elle leur a demandé de s’engager sur des mesures ambitieuses et préventives pour la santé, comme réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici 2030, convertir l’intégralité de l’agriculture en bio d’ici 2050, désamianter tous les bâtiments publics (hôpitaux, écoles…).