Le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial a remis sur la table l’éternel fardeau de la dette des pays en développement. Cette situation prive leurs populations de tout espoir d’améliorer leur condition. Un accord pour restructurer une partie de la dette de la Zambie (septième producteur mondial de cuivre) a été conclu. C’est bien peu par rapport aux besoins du pays et des autres États concernés. Mais il n’est pas certain que promouvoir l’exploitation des ressources sur lesquelles s’est appuyée l’économie d’hier (comme les hydrocarbures) soit une solution. À l’inverse, permettre aux pays émergents de participer pleinement à une économie transformée au service du développement humain devrait pouvoir bénéficier à tous.