Le 7 août 2022, le Sénat des États-Unis a approuvé un plan d’investissement de 369 milliards de dollars pour le climat et l’énergie. Ce plan fait partie de la loi sur la réduction de l’inflation. Ce vote intervient après plus de 18 mois de sévères « tractations ». Les mesures prévues sont censées permettre aux États-Unis de diminuer leurs émissions de GES d’au moins 40 % d’ici 2030 par rapport à 2005. Joe Biden avait initialement proposé d’affecter 555 milliards de dollars à l’action climatique afin d’aboutir à une baisse de 50 % des rejets du pays entre 2005 et 2030. Le secteur de l’énergie bénéficiera de 27 milliards de dollars d’investissements publics dans la recherche et le développement des technologies émergentes. Les investissements dans les énergies renouvelables et leur production recevront quant à eux 64 milliards de dollars. Un montant de 30 milliards a été réservé à la production d’énergie nucléaire sous la forme d’un crédit d’impôt. Une enveloppe de 60 milliards a également été attribuée aux communautés les plus touchées par la production de combustibles fossiles afin de participer à la reconversion des travailleurs vers des emplois plus verts et de remédier aux effets de la pollution de l’air sur les communautés vulnérables. Les ménages pourront, sous condition, bénéficier d’un crédit d’impôt de 4 000 à 7 500 dollars pour l’achat d’un véhicule électrique. De plus, un montant de près de 23 milliards a été affecté aux transports à faible émission de carbone. L’efficacité énergétique dans les bâtiments fera aussi l’objet d’aides. Le projet doit encore être présenté à la Chambre des représentants, où les discussions devraient toutefois être beaucoup moins serrées qu’au Sénat.