En février 2022, la presse a annoncé que le Japon allait établir des lignes directrices sur la diligence raisonnable en matière de droits humains. Le but est d’aider les firmes nipponnes à identifier et prévenir les violations dans ce domaine au sein de leurs chaînes d’approvisionnement. Le Japon espère ainsi combler une partie de son retard vis-à-vis des pays occidentaux, retard qui risque de couper ses entreprises de leurs clients. Le 21 juin 2022, Akihiro Kaneko, président du Conseil japonais des syndicats de métallurgistes (JCM), a émis le souhait que les syndicats soient associés au plan. De cette manière, le JCM a demandé que le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (MECI) précise le rôle des syndicats dans le processus. Il souhaite également qu’il garantisse que les partenaires commerciaux indirects, comme les sous-traitants de second rang ou plus, seront soumis à des contrôles, et que les entreprises devront se conformer aux normes internationales lorsque les lois nationales seront insuffisantes.