Selon une enquête publiée par le site Corporate Counsel et le cabinet d’avocats américain Morrison Foerster, 90 % des juristes d’entreprise disent que leur département pilote les initiatives ESG de leur société. Par ailleurs, 54 % des personnes interrogées ont précisé ne pas être autorisées à s’exprimer publiquement sur des questions sociales telles que la justice raciale et les droits humains. Ce bilan ne dépend ni du niveau hiérarchique de la personne ni de la taille du service juridique. Il mérite d’autant plus d’être relevé que les dirigeants d’entreprise semblent s’être davantage prononcés ces dernières années sur les questions sociales (contre la loi sur l’avortement au Texas, par exemple, ou à propos des violences policières). La gouvernance est la principale priorité de leur organisation, suivie des questions sociales et environnementales. Toutefois, près de la moitié des répondants ont déclaré que leur entreprise avait modifié son approche de l’action environnementale en 2021. L’amélioration de l’image de marque, la compétitivité ainsi qu’une pression accrue des investisseurs figurent en tête de liste des facteurs qui ont incité les compagnies à adopter de nouveaux objectifs environnementaux.