Le conflit dans l’est de l’Europe fournit des arguments aux partisans des mesures économiques controversées et plus ou moins immédiates : diversification (et accessoirement accroissement) des approvisionnements en énergie fossile et autres ressources naturelles, relance de l’agriculture intensive pour combattre les pénuries alimentaires à venir… Ne faut-il pas, au contraire, encore accélérer la mise en œuvre des solutions résilientes ? Ne soyons pas naïfs, transformer le modèle comporte un coût substantiel qu’il faut absorber plus ou moins vite. Mais cela présage aussi des gains futurs mais incertains, et qu’il sera nécessaire de savoir capter. Ne nous y trompons pas. L’enjeu reste bien de construire un avenir durable sans avoir recours aux recettes du passé.