L’Institut international du développement durable (IIDD) a publié le 19 octobre 2021 une étude sur les avantages offerts par les plantes, les arbres ou autres solutions naturelles pour remplacer ou renforcer les infrastructures dans le but de résister à la montée des eaux. La construction d’infrastructures traditionnelles en béton et en acier représente plus de 60 % des émissions mondiales de GES et entraîne la disparition d’espèces et d’habitats naturels. Les remplacer par des alternatives naturelles pourrait économiser 248 milliards de dollars par an. En effet, tout en fournissant le même service, ces alternatives reviennent environ 50 % moins chères que les infrastructures traditionnelles. De plus, elles sont moins coûteuses à entretenir et plus résilientes au changement climatique. Elles réduisent également la pollution de l’air, la chaleur urbaine et les coûts énergétiques, favorisent la capture et le stockage du dioxyde de carbone, créent des emplois et encouragent le tourisme.