« Il est enjoint au Premier ministre et aux ministres compétents de prendre toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique et prévenir l’aggravation des dommages à hauteur de la part non compensée d’émissions de gaz à effet de serre au titre du premier budget carbone, soit 15 Mt CO2eq […]. La réparation du préjudice devra être effective au 31 décembre 2022, au plus tard. » C’est là le jugement rendu le 14 octobre 2021 par le tribunal administratif de Paris à la suite du recours déposé par quatre associations réunies au sein de L’Affaire du siècle contre l’État français pour ses carences en matière de politique climatique (mars 2019). Il s’agit d’une première en France.