Le 18 janvier, la radio France Inter a relayé une information de la CGT selon laquelle le laboratoire pharmaceutique Sanofi pourrait supprimer 400 emplois dans la recherche en France sur les 1 000 réductions de postes annoncées en juin 2020 (1 700 en Europe). Depuis plusieurs années, les plans de réduction d’effectifs se succèdent dans le groupe français. Cela s’ajoute aux nombreuses incompréhensions qui entourent les activités et les décisions de l’entreprise : augmentation de 2,6 % du montant du dividende décidée lors de la dernière assemblée générale dans un contexte de crise sanitaire et économique mondiale, scandale de la Dépakine en France (et de l’Epilim au Royaume-Uni), scandale du Dengvaxia aux Philippines, course contre la COVID-19 décevante, « réflexion encore très préliminaire » sur l’idée d’utiliser ses chaînes de production pour produire les vaccins anti-COVID-19 des laboratoires BioNTech et Janssen dans un climat d’urgence absolue, etc. Le Français Sanofi est-il encore un champion international en capacité de répondre aux nouveaux défis mondiaux ?