Le 3 août, le laboratoire pharmaceutique français Sanofi a confirmé sa mise en examen pour « homicide involontaire » dans l’affaire de la Dépakine. Cette mise en examen porte sur le décès de quatre bébés entre 1990 et 2004. Leurs mères avaient pris de la Dépakine pendant leur grossesse. En février 2020, le groupe a déjà été mis en cause pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » (IE n° 317). La Dépakine est un anticonvulsivant, qui permet de traiter efficacement l’épilepsie ou les troubles bipolaires. Le principe actif qui le compose (le valproate de sodium) comporte aussi un risque de malformations congénitales pour le fœtus. L’entreprise, qui continue à affirmer qu’elle a respecté ses obligations et informé les autorités en toute transparence sur les données disponibles, conteste sa mise en examen.