Des chercheurs de la Smith School of Enterprise and Environment de l’université d’Oxford ont publié une étude qui montre que dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, une « reprise verte » produirait des rendements plus élevés que les investissements conventionnels. L’étude soutient également les appels visant à assujettir tout renflouement des entreprises impliquées dans les combustibles fossiles ou appartenant à des secteurs lourdement émetteurs de GES (comme les compagnies aériennes et le secteur automobile) à une obligation de réduction de leur impact climatique. Le document, coécrit par l’économiste Joseph Stiglitz, lauréat du prix Nobel, et lord Nicholas Stern, économiste du climat, évalue plus de 700 politiques de relance et effectue des comparaisons avec la crise financière mondiale de 2008.