L’une des pires catastrophes environnementales et humaines que le Brésil ait connues s’est déroulée en janvier 2019 : un barrage de rétention de résidus provenant de l’exploitation des mines de fer appartenant à la société minière brésilienne Vale a cédé provoquant la mort ou la disparition de plus de 270 personnes (Voir IE). Le 2 avril, l’organisme fédéral brésilien chargé du patrimoine minier (Agência Nacional de Mineração) a publié les résultats de sa dernière campagne de collecte de certificats de sécurité des 431 barrages miniers inclus dans la politique nationale de sécurité des barrages. Sur ce total, 16 barrages n’ont pas transmis de déclaration de conditions de stabilité et 31 autres n’ont pu démontrer que leurs installations répondaient aux critères de sécurité requis. L’agence a donc ordonné la fermeture immédiate de ces 47 bassins, dont plus de la moitié appartiennent au groupe Vale.