Le 17 août, des experts et des responsables politiques ont entamé leurs discussions dans le cadre de la 18e conférence des parties à la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (CITES). Parmi les objectifs de la conférence, il y a le renforcement des sanctions envers les pays ne respectant pas les règles et l’élargissement du régime à d’autres plantes et animaux. Parmi les espèces animales figurant sur l’annexe I de la CITES (qui liste les espèces dont la survie est la plus critique), on trouve l’addax, une grande antilope dont la population sauvage dans le monde est estimée à moins d’une centaine d’individus. Or le conseil des ministres du Niger s’est récemment prononcé en faveur du projet de décret validant le déplacement des limites d’une des plus grandes réserves naturelles terrestres d’Afrique (la réserve naturelle nationale de Termit et Tin-Toumma) pour répondre aux conditions contractuelles d’un contrat de partage de production de pétrole conclu en 2008 avec la China National Petroleum Corporation. Reste que cette réserve est l’un des derniers sanctuaires de l’addax. Les associations écologistes nigériennes ont donc lancé une pétition en ligne.