Une nouvelle fois, le GIEC alerte la communauté internationale sur l’urgence d’agir pour lutter contre les dérèglements climatiques. D’aucuns diront qu’on fait déjà beaucoup. Oui, mais pas assez. On a démarré beaucoup trop tard. Désormais, les mesures doivent être massives, radicales. D’autres affirmeront alors qu’il faut tenir compte des contraintes, maintenir les équilibres financiers. Mais on a déjà vu des conversions radicales de modèles économiques qui ont fonctionné. Et puis, à y regarder de près, on n’est pas toujours certain des résultats des initiatives qui sont prises, et pas seulement sur la question climatique. Le décalage entre l’annonce de H&M, présentée dans cette lettre, sur le bilan de son action pour améliorer la rémunération des salariés de sa chaîne de sous-traitance et les résultats observés sur le terrain est, à ce titre, révélateur. Non, on n’a pas le choix, il faut être plus audacieux. Ou ce sont les intransigeances de toute nature qui s’imposeront d’elles-mêmes.