Selon un décret présidentiel, « la fabrication, l’importation, le stockage, la vente et l’utilisation de tous les sachets et autres emballages en plastique sont interdits » depuis le 8 août 2018 au Burundi. Un délai de dix-huit mois a été consenti pour écouler les stocks et les commandes passées, et une dérogation a été accordée pour certains produits très spécifiques, ainsi que pour les sacs et sachets en plastique biodégradable (même si, dans certains cas, des ONG, la Fondation Ellen MacArthur et même des entreprises estiment que la nature écologique des plastiques oxo-dégradables est tout à fait contestable, IE n° 269). Cela étant, les mesures visant à réduire les déchets en plastique dans les pays en développement sont salutaires, car ces régions sont très exposées à cette pollution. Dans l’immédiat, le décret a eu pour effet de faire flamber le prix des sachets d’emballage et de certains produits offerts par les vendeurs ambulants. Souhaitons que cette mesure permettra de développer de vraies alternatives, comme on peut en observer ponctuellement (IE n° 235).