Ne nous méprenons pas, s’assurer que ce que disent les entreprises à propos de leur démarche de responsabilité élargie est vrai n’est pas toujours facile. Tout d’abord, une certaine confusion peut être entretenue entre les initiatives ponctuelles (les bonnes pratiques) et un plan d’ensemble. Ensuite, la publication d’un plan ne préjuge pas d’une mise en œuvre satisfaisante. Ainsi, selon une étude récente du Chartered Institute of Procurement & Supply (CIPS), un tiers environ des responsables de la chaîne logistique des sociétés britanniques estiment que leur entité ne prend pas toutes les mesures nécessaires pour lutter contre les situations d’esclavage dans le cadre du Modern Slavery Act. Enfin, on le sait, dans certains secteurs, les pratiques d’influence directes ou par le biais des associations professionnelles peuvent parfois entrer en contradiction avec les déclarations des entreprises.