Certaines chaînes d’approvisionnement peuvent s’avérer particulièrement difficiles à tracer. C’est, par exemple, le cas des produits de la mer. Certaines situations très critiques, comme l’esclavage moderne sur les bateaux, nécessiteraient de fait une vigilance renforcée. Face à ce contexte, les outils d’observation et les analyses se multiplient. Quatre organisations (Monterey Bay Aquarium Seafood Watch, Liberty Asia, Seafish, Sustainable Fisheries Partnership) ont ainsi élaboré un nouvel outil, le Seafood Slavery Risk Tool. Il permet à ses utilisateurs d’avoir accès gratuitement à un ensemble d’informations sur plusieurs pêcheries répertoriées dans la base. Il est ainsi possible d’apprécier le risque de violation des droits humains (critique, haut, modéré, faible) pour chaque pêcherie. Cette évaluation est basée sur des informations fiables émanant d’institutions officielles ou d’organisations de la société civile. Les concepteurs de l’outil invitent également les organisations qui l’utiliseraient à inciter les fournisseurs de produits de la mer à corriger les abus éventuellement décelés.