La question de la durée de vie des produits et de leur accessibilité passe notamment par un accès élargi aux pièces de rechange nécessaires à leur remise en état. Ce sujet, visible surtout au niveau des produits de grande consommation, en particulier des appareils électroniques (IE n° 262), vaut aussi pour les équipements. En mai 2016, l’Autorité de la concurrence s’était saisie d’office à propos de l’accès des prestataires aux pièces de rechange dans le secteur de la maintenance d’équipements de production électrique moyenne tension (HTA) et basse tension (BT). Dans ce cadre, elle avait en particulier constaté que Schneider Electric refusait de vendre à des tiers un certain nombre de pièces pour des opérations de maintenance approfondies, dans la mesure où celles-ci ne pouvaient être effectuées que par ses propres techniciens, notamment pour des raisons de sécurité. Le 9 novembre, l’Autorité a annoncé que le groupe avait accepté la commercialisation de pièces jusqu’ici réservées à ses équipes à des prestataires tiers, à condition que ces derniers acceptent de se soumettre à une obligation de formation sanctionnée par une attestation. Les professionnels formés devront en outre réaliser un nombre minimal d’interventions.