L’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR) a signifié, le 2 juin, huit griefs à l’encontre de la banque française BNP Paribas au regard de ses procédures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. A l’issue d’un contrôle réalisé en 2015 portant sur des transactions ayant eu lieu entre 2012 et 2014, l’ACPR a notamment relevé des lenteurs alarmantes dans le traitement des dossiers et la transmission aux autorités des déclarations de soupçons, des difficultés d’accès à l’information par des cellules clés de la banque et plusieurs dossiers troublants qui n’ont cependant pas révélé de cas avérés de blanchiment et de financement du terrorisme. Quoi qu’il en soit, la sanction est significative, puisque la banque écope d’une amende de 10 millions d’euros.