La RSE n’a pas fait l’objet d’une présentation particulière lors de l’assemblée générale de PSA du 10 mai 2017 mais des éléments ont été distillés tout au long de l’ordre du jour pour montrer comment ces enjeux sont pris en compte et impactent la stratégie d’ensemble. La question des émissions des véhicules a bien sûr plusieurs fois été abordée. Les dirigeants mettent en avant la transparence de PSA par la publication de ses émissions sous le contrôle de deux ONG (Transport & Environnement et France Nature Environnement), et la performance selon eux bien meilleure que celle de ses concurrents. Les premiers résultats du plan Push to Pass ont été l’occasion de rappeler les accords-cadres signés par le groupe et l’implication des représentants du personnel dans la définition de la stratégie de PSA. Mais aucun élément concret n’a étayé la déclaration du président Louis Gallois en début d’assemblée, selon qui la RSE « est créatrice de valeur pour […] les actionnaires ». Les débats ont abordé la question de la stratégie en matière de motorisation des véhicules, dont l’évolution du diesel, à laquelle aucune réponse précise n’a été apportée en raison d’évolutions contradictoires selon les pays. Il aura fallu attendre la première question pour avoir la présentation des éléments de rémunération du directeur général Carlos Tavares. Elle semble d’ailleurs mécontenter une partie de l’actionnariat (en l’occurrence l’Etat français) puisque la résolution correspondante a été la plus mal votée (65,46 %).