En février dernier, la presse avait annoncé que le fisc français réclamait 1,6 milliard d’arriérés d’impôt à Google. Le montant n’a pas été confirmé par l’administration fiscale (qui a invoqué le secret fiscal), mais le ministre des Finances, Michel Sapin, avait écarté l’idée d’un accord tel que celui conclu entre le géant de l’Internet et le gouvernement britannique, qui avait fixé une somme de 130 millions de livres sterling (154 millions d’euros) pour régler le différend. Les locaux parisiens de l’entreprise ont été perquisitionnés en mai, puis cela a été le tour de ses locaux madrilènes en juin. La fronde contre la politique d’optimisation fiscale du groupe dépasse désormais le cadre européen. L’agence de presse Reuters a indiqué que selon une source qui préfère garder l’anonymat tant que la nouvelle n’est pas officielle, le gouvernement indonésien réclamerait dans les semaines à venir à Google le paiement des arriérés d’impôt augmentés de pénalités. Ce montant pourrait s’avérer conséquent si l’on en croit cette personne proche du dossier et pourrait donner des idées à d’autres pays proches.