Plus de vingt ans se sont écoulés depuis la naissance du CFIE. De nombreuses entreprises ont désormais intégré la RSE comme un aspect incontournable de leur stratégie. Pourtant, les marges de progrès restent importantes et les axes qu’il importe encore et toujours d’explorer se situent surtout en amont et en aval du périmètre juridique des groupes. En ce qui concerne l’aval, la loi française vient de valider l’obligation pour les sociétés d’informer sur les rejets de GES dus aux biens et services qu’elles produisent. Une étape utile. En amont, les ONG continuent d’inciter les entreprises à intervenir et/ou à établir des partenariats avec leurs fournisseurs pour que ces derniers améliorent leurs pratiques. Mais ces initiatives – réelles – sont encore ponctuelles (voir Unilever dans cette lettre ou Michelin – Impact Entreprises n° 239) et l’on peine toujours à voir se développer des stratégies d’envergure qui fixent des objectifs précis, surtout sur le plan environnemental.