Plusieurs études publiées en 2012 montraient que les émissions fugitives de méthane liées à l’exploitation des gisements de gaz de schiste aux Etats-Unis étaient considérables et qu’elles rendaient le remplacement des centrales à charbon par le gaz nettement moins intéressant que prévu sur le plan des rejets de GES (voir Impact Entreprises n° 163). Mi-avril, l’agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA – Environmental Protection Agency) a du reste révisé à la hausse les estimations des émissions de méthane du pays pour 2013, tous secteurs confondus, les évaluant à 721,5 millions de tonnes au lieu de 636,3 millions de tonnes précédemment. Le 12 mai dernier, elle a donc annoncé un ensemble de nouvelles règles visant à réduire les rejets de méthane dus à l’activité pétrolière et gazière. Les mesures ne concerneront que les nouveaux puits et les nouvelles installations et elles ne devraient pas être finalisées avant la fin du mandat de Barack Obama. L’agence a cependant indiqué qu’elle travaillait aussi à l’établissement d’un plan qui toucherait les puits existants.