Selon les travaux du réseau de consultants britannique UHY Hacker Young, le taux d’imposition effectif moyen des entreprises appartenant à l’indice FTSE 100 du London Stock Exchange s’est établi à 22,6 % en 2015 contre 23,1 % en 2014 et 30,1 % en 2010. Hormis les sociétés d’investissements immobiliers cotées (SIIC, ou REIT en anglais [real estate investment trust]) qui bénéficient d’une forme de transparence fiscale, le secteur pharmaceutique est celui dont le taux est le plus bas (13,1 %). Selon un membre du réseau, cette évolution est à attribuer à des allègements de taux d’imposition et à une érosion de la profitabilité dans certains secteurs, comme la pharmacie, plutôt qu’à des politiques rampantes d’optimisation fiscale agressive. Il n’en demeure pas moins que la « rationalisation » de l’impôt reste une préoccupation majeure pour la communauté et qu’elle constitue un facteur intervenant sur l’allègement des taux d’imposition. En France, dans le secteur pharmaceutique, le taux effectif d’imposition de Sanofi est passé de 22,2 % en 2010 (pour un résultat avant impôt de 5,6 milliards d’euros) à 13,5 % en 2015 (pour un résultat de 5,2 milliards d’euros).