L’instabilité politique dans les pays proches reste un sujet de préoccupation majeur, y compris, par ricochet, pour le bon déroulement des affaires. Aussi réjouissons-nous de la reconnaissance des acteurs de l’unité tunisienne par la communauté internationale, par le biais de l’attribution du prix Nobel de la paix au « Dialogue national tunisien », formé de quatre organisations (dont le syndicat de salariés UGTT et la fédération patronale Utica), pour sa contribution au sauvetage de la transition démocratique dans ce pays. Le débat sur une autre transition, la transition énergétique, monte en puissance à l’approche de la COP21. Et à ce titre, ne sous-estimons pas le message du gouverneur de la Banque d’Angleterre, fin septembre, devant le « gratin » de l’assurance à Londres. Empreint de diplomatie, son message est clair. Les conséquences des changements climatiques sont indiscutables, mais le pire est peut-être devant nous. Les assureurs prennent leur part pour lutter contre ce phénomène. Mais celle-ci pourrait être plus conséquente s’ils prenaient ou pouvaient prendre davantage en compte dans la conduite actuelle de leurs affaires les risques futurs résultant de facteurs climatiques.