Les ministères français de la Santé et de l’Ecologie ont saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin d’identifier les substances chimiques prioritaires émises par les produits d’ameublement, et ce en vue d’un étiquetage obligatoire qui pourrait être instauré d’ici à 2020. Parmi 600 substances susceptibles d’émaner de ces produits, l’Anses en a recensé 60 environ classées comme cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques, parmi lesquelles elle a sélectionné 31 substances qu’elle considère comme prioritaires.