A la fin du mois d’août, plus d’une centaine de grandes sociétés avaient annoncé qu’elles avaient rejoint le mouvement des entreprises désireuses de couper tout lien avec l’American Legislative Exchange Council (ALEC), une organisation de lobbying qui agit pour freiner les initiatives législatives de lutte contre le changement climatique. Souhaitant reproduire une initiative similaire en Europe, un groupe d’investisseurs gérant 70 milliards de dollars, coordonné par l’association britannique Share Action, a décidé d’écrire aux présidents de plusieurs grandes entreprises afin de leur demander d’étudier à nouveau leur adhésion à certains groupes d’intérêt dont les actions de lobbying iraient à l’encontre des politiques de lutte contre l’effet de serre. Parmi les groupes d’intérêt incriminés, on relève Business Europe, le Cefic (European Chemical Industry Council), Fuels Europe et l’International Association of Oil and Gas Producers.