Le drame, que nous vivons en direct, de ces dizaines de milliers de personnes fuyant leur pays, abandonnant leurs racines et cherchant refuge en Europe semble éloigné des problématiques liées à la RSE. En fait, il ne l’est pas. Il ne l’est pas, parce que la RSE, c’est, d’une certaine manière, la capacité d’une entreprise à être connectée au monde dans lequel elle évolue, à anticiper sa trajectoire et à répondre le plus tôt possible aux attentes collectives. Il ne l’est pas, parce que s’il montre l’incapacité de l’Europe à réagir d’un point de vue politique, il fait aussi apparaître des élans transeuropéens empreints d’optimisme. Et certains ajouteront, à l’instar de Laurent Bataille, le président des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC), que les réfugiés sont une chance pour un patron européen, car ils apportent avec eux une richesse inestimable : un dynamisme et une espérance en voie de disparition sur notre continent.