Après des décennies de plomb, la Birmanie s’engage très lentement dans la voie de la démocratie. Pour ce qui est du droit du travail, les syndicats ne sont autorisés que depuis trois ans. Le 29 juin, un nouveau pas a été franchi avec la mise en place par le pays d’un salaire minimum. Celui-ci devrait être adopté au plan législatif après une période probatoire de deux mois destinée à recueillir les commentaires. Son montant sera égal à 3 600 kyats, soit 2,87 euros au cours actuel, pour une journée de travail de huit heures.