A la suite des nombreuses manifestations hostiles à l’exploitation du gaz de schiste survenues depuis plusieurs semaines dans le Sahara algérien, notamment dans la région d’In-Salah, les autorités ont tenté d’apaiser les esprits en indiquant que rien n’avait encore été décidé en matière d’exploitation. Ces propos n’ont toutefois pas calmé la population puisque de violents heurts ont eu lieu au début du mois de mars à In-Salah. L’annonce par Maghreb Emergent, en marge de la visite à Alger du ministre de l’Economie polonais, Janusz Piechocinski, du 3 au 5 mars dernier, que le groupe pétrolier polonais PGNiG serait intéressé par des partenariats dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels en Algérie ne devrait pas favoriser l’apaisement.