Il y a près d’un an, les sociétés émettant des titres négociables sur le marché américain publiaient leur premier rapport (Form SD) concernant les minéraux issus de conflits (tantale, étain, tungstène, or). Selon ce rapport, institué par la section 1502 de la loi Dodd-Frank, les sociétés devaient identifier si les composants entrant dans la fabrication de leurs produits étaient susceptibles de contenir un de ces minerais, en provenance de la République démocratique du Congo ou d’un des neuf pays frontaliers. Le 31 mai prochain, s’achèvera la deuxième année d’application de la loi. Plusieurs sociétés ont déjà entrepris de s’assurer que les produits qu’elles commercialisaient étaient libres de conflit. Parmi elles, Apple, qui a annoncé, le 12 février, que parmi ses 225 fournisseurs intégrant l’un ou l’autre de ces minerais, 135 étaient libres de conflit, 64 avaient engagé un audit afin de vérifier leur statut et 26 devaient mettre en œuvre un audit sous peine d’être exclus de la chaîne d’approvisionnement du groupe.