Selon l’association européenne Transport & Environnement, les tests réalisés par les constructeurs automobiles pour évaluer la consommation en carburant de leurs véhicules seraient volontairement optimisés et les résultats bien inférieurs à ceux observés en conditions réelles. L’écart moyen relevé par l’association est de 31 %, Mercedes détenant le record avec un écart de 40 %. En cause, le NEDC (Nouveau cycle européen de conduite), un système de test qui fournit un cadre commun à l’ensemble des constructeurs européens. Il permettrait aux constructeurs d’user d’un certain nombre de stratagèmes pour optimiser la consommation en laboratoire (pneus « surgonflés », emploi de lubrifiants de meilleure qualité, etc.). L’association plaide en faveur d’un nouveau cycle, le WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicles Test Procedures), plus exigeant. Son adoption, initialement prévue pour 2017, serait repoussée en raison du lobbying pratiqué par les constructeurs auprès des Etats européens.