Modérations salariales, rétablissement du marché automobile européen, partage des plates-formes avec ses partenaires (Nissan, Fiat, Bolloré), ont permis à Renault d’annoncer, début octobre, une très probable augmentation du nombre de voitures produites en France, un nombre qui pourrait passer de 500 000 actuellement à 710 000 d’ici à la fin de 2016. Les syndicats restent toutefois sceptiques vis-à-vis des retombées sociales. Ils font notamment remarquer que les embauches se font surtout, pour l’instant, sous la forme de contrats d’intérim. Ainsi, dans l’usine de Sandouville (Seine-Maritime), on compte 945 titulaires et 1 200 intérimaires. Selon la direction du groupe, il s’agit d’une mesure de prudence, qui devrait se transformer en création d’emplois durables si l’embellie se confirme.