Depuis 2008, les banques et les sociétés financières bangladaises sont tenues de publier les activités réalisées dans le domaine de la RSE sur la base d’un guide établi par la banque centrale du pays. En mai dernier, cette dernière a annoncé que les établissements financiers devraient bientôt investir au moins 2,5 % de leur résultat net dans des dépenses affectées à la RSE sous la forme de trois domaines : prêts à conditions préférentielles, donations à des projets de développement, amélioration de l’environnement de travail et de l’égalité entre les hommes et les femmes. Alertée par des informations selon lesquelles l’interprétation des critères de sélection des projets par certaines banques s’avérait assez libre, la Banque du Bangladesh a demandé à celles-ci de lui faire parvenir un état détaillé de toutes les dépenses d’un montant supérieur à 500 000 taka (environ 5 000 euros) attribuées à ces activités, et ce afin d’affiner le guide. Le 15 septembre, la banque centrale a annoncé que le projet de texte de ce nouveau guide n’attendait plus qu’une approbation formelle et devrait imposer que 30 % des dépenses au moins soient orientées vers le secteur de l’éducation, les autres secteurs ne pouvant recevoir plus de 15 % de l’allocation des fonds.