Plusieurs ONG, dont Greenpeace et ShareAction (une organisation britannique qui promeut l’activisme actionnarial), ont publié une étude sur les risques liés à l’exploration et à l’exploitation des hydrocarbures dans l’Arctique par la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell. Afin d’informer les investisseurs, le rapport examine chacun des risques que cette activité fait courir sur le plan financier, environnemental ou réglementaire. Des questions sont formulées au fil des chapitres pour aider les actionnaires à interpeller la direction de la société sur ces sujets. La publication du rapport Frozen Future : Shell’s Ongoing Gamble in the US Artic intervient alors que le groupe pétrolier vient d’annoncer au marché son premier avertissement sur les résultats (profit warning) depuis dix ans, en raison notamment de “ coûts d’exploration élevés ”. Le groupe a déjà investi cinq milliards de dollars pour procéder à des explorations en région arctique, lesquelles se sont, pour l’instant, révélées vaines. Mais bien que Shell ait récemment annoncé qu’il ne reprendrait pas les recherches en Arctique en 2014, les associations estiment que le groupe demeure la compagnie pétrolière la plus impliquée dans les mers de glace.

http://platformlondon.org/wp-content/uploads/2014/02/Frozen-Future.pdf