Depuis le début de l’année 2010, six salariés du groupe nucléaire français se sont suicidés, dont trois pour le seul mois de février 2011. La direction indique qu’il n’existe à l’heure actuelle aucun lien avéré entre ces fins tragiques et la vie professionnelle au sein de l’entreprise et rappelle qu’elle a mis en place dès 2010 une cellule d’écoute composée d’infirmières, de médecins et d’un psychologue. Si les causes conduisant à des suicides sont souvent multiples, certains soulignent cependant un mal-être, dû notamment aux pressions inhérentes aux méthodes de management adoptées. Il est à signaler que les syndicats avaient demandé une expertise sur les conditions de travail, que la direction a refusé. Le tribunal de Cherbourg, chargé de statuer, a donné raison à cette dernière, mais les représentants des salariés ont fait appel. Par ailleurs, la direction a indiqué qu’aucune famille, pour le moment, n’a demandé que ces suicides soient considérés comme des accidents du travail.