Edito

Selon Carlos Tavares, le président du directoire de PSA, les exigences de l’Europe en matière de réduction des émissions de CO2 dans l’automobile sont irréalistes et menacent les emplois. Oui, la transition risque d’être douloureuse, car on a démarré trop tard, on n’a pas été assez vite et les collaborations entre les parties concernées sont trop timides. Et accessoirement, le « passif carbone » d’Opel a peut-être été sous-estimé par PSA (AI n° 270). Du coup, deux axes d’action émergent : un relèvement des exigences contraignantes de la part des pouvoirs publics, comme semblent le comprendre les parlementaires britanniques sur un autre sujet (celui des déchets textiles) et une orientation massive des financements, comme le suggère la proposition de Green New Deal des démocrates américains.